Interview de Dimitri, participant à une de nos formation « managers en première prise de fonction » en 2023

Dimitri a 34 ans et a pris sa première responsabilité de manager en juillet 2023 dans une entreprise de services informatiques.

Anne-Sophie – ALTIGO : Bonjour Dimitri, merci de prendre le temps de répondre à cette proposition d’interview.

Pour commencer, pourrais-tu me parler de ton parcours professionnel avant d’occuper le poste de manager dans ton entreprise ?

Dimitri : Bonjour Anne-Sophie. Oui, bien sûr ! Avant d’occuper mon poste actuel, j’ai travaillé 9 ans dans le domaine informatique en tant que développeur au sein de deux entreprises. Dans ma deuxième expérience, mon manager a été en arrêt 6 mois en 2022. On m’a demandé, en plus de ma fonction, d’assurer en partie son intérim. J’ai adoré organiser le travail, être en soutien de l’équipe et en contact plus direct avec les clients.

 

ASC : C’est ce qui t’a motivé à postuler sur un poste de manager en mai 2023 ?

Dimitri : Oui, quand mon manager a repris le travail, je m’ennuyais, je me suis rendu compte que cette mission que j’avais assurée en son absence me manquait. Je me sentais comme en transition ; j’avais développé de nouvelles compétences que je souhaitais utiliser dans mon quotidien professionnel. Comme il n’y avait pas de poste au sein de mon entreprise, j’ai décidé de postuler auprès d’autres entreprises de mon secteur d’activité. J’ai été retenu dans une entreprise informatique qui développait un nouveau service en lien direct avec des clients et avec une équipe de 8 développeurs.

ASC : Quels ont été les principaux défis que tu as rencontrés au cours de tes premiers mois en tant que manager ?

Dimitri : J’ai dû apprendre à avoir une vision plus globale, plus stratégique et en même temps faire connaissance avec l’équipe, planifier l’activité, créer une relation de confiance avec les clients, travailler en lien avec les autres services, avec ma nouvelle hiérarchie.
Les 6 premiers mois ont été très enrichissants mais aussi très stressants. J’ai beaucoup travaillé ; j’étais parfois perdu. Je me demandais si j’avais fait le bon choix. J’avoue que certains soirs, je n’en étais pas sûr du tout.

 

ASC : Qu’est-ce qui t’a permis de garder le cap durant cette période qui je l’entends a été à la fois riche d’apprentissages et difficile aussi ?

Dimitri : J’ai pu m’appuyer sur mon ancien manager avec qui j’étais en très bons termes. Il m’avait d’ailleurs aidé à préparer mes entretiens d’embauche. Il m’a partagé son expérience. J’ai demandé aussi un soutien à mon directeur. Ce n’était pas facile, il est souvent en déplacement professionnel et très pris par la prospection. On a fait un point de situation mensuel qui nous permettait de définir mes objectifs, mon plan d’action. Au début, j’attendais un peu tout de lui, ses directives, ses conseils… Petit à petit, j’ai pu être force de proposition. Et puis, je suis allé voir sur le net des vidéos, des podcasts sur le management. Et à un moment, je me suis dit : « il faut que tu prennes du recul et que tu te formes ! ». J’ai cherché une formation et j’ai découvert celle proposée par Altigo.  Je me suis complètement retrouvé dans le programme j’ai proposé à mon directeur de m’y inscrire. Et voilà, je me suis formé. Et ça m’a permis de passer un cap.

ASC : Qu’as-tu trouvé dans la formation qui t’a permis de passer ce cap ?

Dimitri : J’ai pu me poser, réfléchir, voir ce que j’avais déjà mis en place, mesuré ce que je n’avais pas fait et qui serait intéressant à mettre en place. Par exemple, je n’avais pas ritualisé de temps d’entretien et de réunion avec l’équipe. Je suis très présent en soutien technique individuel mais je ne gérais pas encore le collectif en tant qu’équipe.
Ce que j’ai aimé, c’est la façon dont la formation est organisée : un temps de préparation en amont et deux jours en présentiel. J’ai appris plein de choses, partagé avec 4 autres nouveaux responsables. Je suis sorti de la formation plus en forme ; je savais ce que je voulais mettre en œuvre. Et puis je savais qu’on allait avoir un entretien ensemble et un temps de visio en collectif avec les autres participants. J’avais envie de vous dire à tous que j’avais avancé.

ASC : En ce début d’année 2024, comment te sens-tu dans ta fonction, qu’as-tu pu mettre en place de nouveau ?

Dimitri : Je me sens plus serein, je comprends mieux mon environnement, ma mission dans sa globalité. J’ai préparé mon plan d’action managérial pour l’année. Je sais où je vais. Je suis plus réfléchi.  Et puis, j’ai eu mes premiers entretiens annuels avec les membres de mon équipe ; on a échangé sur leurs résultats, leurs objectifs professionnels, leurs motivations. J’ai cherché à les valoriser, les encourager tout en osant leur dire aussi ce qui allait moins bien. On a parlé formation. Et puis, j’ai demandé à mon directeur de maintenir le rythme mensuel de nos rendez-vous.

ASC  :  Aujourd’hui, qu’est-ce que tu aimes le plus dans ta fonction ? Et qu’est-ce qui te parait plus difficile ?

Dimitri : Le plus gratifiant a été de voir mon équipe réussir dans un projet très complexe et de constater la satisfaction du client. On a fêté ça ! Ce qui est plus dur, c’est de toujours garder le cap sur ses objectifs. Je suis happé par le quotidien, les urgences…

ASC : En conclusion, quels conseils donnerais-tu à ceux qui prennent une première fonction de manager ?

Dimitri : Je leur dirais surtout de ne pas rester seuls face aux difficultés, de demander de l’aide à leur hiérarchie, collègues, d’aller en formation et surtout de ne pas s’arrêter aux premières difficultés. C’est super de contribuer au développement d’une entreprise en emmenant une équipe vers de nouveaux défis et des projets innovants !

ASC : Merci beaucoup Dimitri pour ton partage d’expérience. Nous te souhaitons beaucoup de succès dans la suite de ton parcours professionnel.